Le Racing Club de Lens va prochainement rejoindre le cercle très fermé des clubs de Ligue 1 propriétaires de leur stade. Un choix stratégique qui doit permettre au club Sang et Or de franchir un nouveau cap dans son développement. Le club artésien a-t-il pour autant conclu une bonne affaire en acceptant les différentes conditions imposées par la Ville de Lens dans cette transaction ? Décryptage.
Le RC Lens a eu bien raison de s’obstiner. Après de longs mois de discussions et de tractations, la Ville de Lens a donné son feu vert le 21 mai dernier concernant la vente du stade Bollaert-Delelis au club artésien. Sauf contre-temps judiciaire ou administratif, le Racing deviendra propriétaire de la mythique enceinte d’ici quelques mois.
Une orientation stratégique qui est saluée par de nombreux professionnels en économie des stades. « La propriété du stade va permettre de consolider le projet de développement du RC Lens. En plus d’être un monument socioculturel majeur pour le territoire, le stade représente aujourd’hui un outil économique stratégique chaque jour de l’année » observe ainsi Jérémy Moulard, Docteur en Management du Sport Professionnel et Consultant Stade.
« C’est l’aboutissement d’une réflexion logique et sérieuse de la part du RC Lens. Le club veut une maitrise totale de son outil de production » renchérit Olivier Maillard, Consultant Senior Sport chez SPQR Conseil et auteur du livre blanc Stades & Arènes : un parc français en souffrance conceptuelle et économique.
Un accord plus équilibré qu’il n’y parait
