recettes commerciales par salarié
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Comment évaluer la performance commerciale d’un club professionnel de football ?

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Face à la hausse des enjeux liés à l’augmentation des revenus B2C et B2B, la plupart des clubs de Ligue 1 ont étoffé ces dernières années leurs différents services – marketing, communication, commercial… – pour s’inscrire dans un cercle vertueux de croissance des activités. Mais renforcer ses équipes administratives et commerciales permet-il automatiquement d’amorcer une stratégie pérenne de développement ? Décryptage.

Business Analyst Venue : voilà l’intitulé de l’offre d’emploi dernièrement publiée par Tottenham Hotspur sur le réseau social LinkedIn. Dans sa volonté d’optimiser les recettes commerciales engrangées via l’exploitation de son stade, le club londonien souhaite ajouter à ses équipes un nouveau profil en capacité d’optimiser certaines sources de revenus directement rattachées à sa nouvelle infrastructure dont les recettes de ticketing ou encore de Food & Beverage.

Cette fine granularité dans l’intitulé du poste reflète la diversité des profils et compétences réunis au sein des différents services administratifs et commerciaux des clubs de Premier League. Car le club de Tottenham n’est clairement pas un cas à part. En moyenne, dans leurs effectifs, les clubs de l’élite anglaise comptent plus de 500 employés. La palme revient à Liverpool, premier club de Premier League à avoir franchi la barre des 1 000 salariés lors de la saison 2022-23.

Alors que bon nombre de clubs de Ligue 1 ont également étoffé leurs effectifs ces dernières saisons, ils restent néanmoins largement en retrait par rapport à leurs concurrents anglais. Dans le football professionnel français, seule une (petite) poignée de clubs comptent plus de 300 salariés au sein de leurs effectifs. Et si comparaison ne vaut pas (toujours) raison – l’externalisation de certaines activités ou encore la comptabilisation ou non des contrats à temps partiel viennent fausser la donne – le détail des organisations donne un éclairage plus précis sur la situation. A titre d’exemple, le club d’Aston Villa FC, qui n’est pourtant pas considéré comme l’une des superpuissances de Premier League, compte dans son organigramme 137 salariés en charge des activités commerciales et du merchandising. Sur ces seuls pôles, le club de Birmingham est mieux staffé qu’une petite dizaine de formations de Ligue 1 pour l’ensemble de leurs activités.

Recettes commerciales par salarié : les cadors de L1 affichent le meilleur ratio

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