Sujet majeur de justice sociale, l’industrie sportive n’a pas échappé ces dernières années aux débats au sujet de l’égalité salariale femme-homme. Alors que les inégalités sont souvent très importantes au sein des différentes disciplines, certaines organisations sportives de premier plan ont pris ce sujet à bras-le-corps en mettant en place des actions structurelles visant à réduire au maximum les écarts de rémunération. Avec succès. Décryptage.
« J’aimerais voir la WTA se développer sur le plan commercial, devenir plus populaire, réduire la différence avec l’ATP en termes d’argent et attirer les fans. Notre tennis apporte les mêmes émotions que celui des hommes. » C’est en ces termes qu’Iga Swiatek, numéro 1 mondial, s’exprimait en février 2023 au sujet du développement du tennis féminin.
En matière d’égalité femme-homme, le tennis professionnel est clairement un bon exemple à suivre. Dès 1973, l’US Open a mis en place un système de redistribution du prizepool paritaire. Une voie qui a depuis été empruntée par les trois autres tournois du grand chelem. Dernièrement, la WTA a décidé d’aller bien plus loin, en présentant un plan visant à atteindre l’égalité dans la redistribution des dotations pour tous les tournois WTA 1000 et WTA 500 à horizon 2033. Cette parité devra même être atteinte dès 2027 pour les tournois WTA 1000 et 500 organisés en commun avec le circuit masculin.
Les fonds d’investissement en appui de ce mouvement ?
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