La direction de Qatar Sports Investments a dernièrement confirmé avoir trouvé un accord avec le fonds américain Arctos Partners pour lui céder une participation minoritaire dans le capital social du Paris Saint-Germain. Une opération qui inaugure la deuxième phase d’investissement du Qatar dans le sport et qui offre de nouvelles perspectives de développement au club de la capitale. Décryptage.
« Après la Coupe du Monde 2022, le Qatar va rentrer dans une nouvelle étape de sa stratégie en construisant des partenariats pour poursuivre sa politique de création de valeur via ses actifs dans le sport. Après les importants investissements de la première phase, le Qatar veut désormais mettre en place un modèle pérenne en capacité de s’autofinancer sur des marchés où il y a encore un potentiel de croissance. » C’est en ces termes que l’expert en géopolitique du sport, Jean-Baptiste Guégan, prédisait en novembre 2022, la future stratégie du Qatar dans l’industrie sportive.
Une prédiction qui s’avère totalement juste à la lecture des derniers mouvements opérés par Qatar Sports Investments concernant notamment le Paris Saint-Germain. En discussions avancées depuis plusieurs mois avec Arctos Partners, QSI a officialisé en cette fin d’année la vente d’une part minoritaire du capital social du PSG au fonds américain. Selon les informations ébruitées par la presse spécialisée, Arctos devrait acquérir 12,5% des actions du Paris Saint-Germain contre un investissement supérieur à 500 m€.
Cette opération valorise ainsi le Paris Saint-Germain à plus de 4 Mds€. Ce qui constitue une excellente affaire pour QSI en comparaison des investissements consentis dans le club. Au-delà des 70 m€ versés en deux transactions pour s’adjuger la totalité des parts du PSG, QSI a investi une enveloppe totale estimée aux alentours de 1,5 Md€ dans le club parisien depuis 2011. Un montant qui comprend notamment le nouveau centre de performance à Poissy dans lequel le Paris Saint-Germain a consacré une enveloppe à hauteur de 350 m€.
Vers une accélération de la stratégie d’internationalisation ?
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