Considéré par le passé comme un des meilleurs élèves du football européen sur le plan économique, Tottenham Hotspur a révélé lors du dernier exercice un résultat lourdement déficitaire pour la troisième saison d’affilée. Et le club londonien ne peut plus présenter l’excuse de la pandémie de Covid-19 pour expliquer ses lourdes pertes. Eclairage.
« Cet exercice a représenté la première saison complète avec les fans et le nouveau stade avec deux ans de retard par rapport au plan initialement prévu en raison de la crise du Covid-19. » Voilà comment Daniel Levy, patron exécutif des Spurs, a introduit les états financiers du club londonien pour la saison 2021-22.
Pourtant, tout ne semble pas être rentré dans l’ordre pour Tottenham. Alors que le club avait déjà accusé un résultat net déficitaire à hauteur de 63,9 m£ (71,8 m€) en 2020 et de 83,8 m£ (94,1 m€) en 2021 ; les Spurs ont de nouveau accusé une perte de 50,1 m£ (56,3 m€) à l’issue du dernier exercice. Des résultats qui contrastent fortement avec les… profits affichés lors de la période prépandémie. Lors du cycle 2016-19, Tottenham Hotspur avait encaissé près de 220 m£ (250 m€) de profits, certains experts n’hésitant pas à l’époque à faire un parallèle avec le robuste modèle économique du FC Bayern. Un modèle qui, contrairement à celui du club bavarois, n’a pour le moment pas passé le stress test de la crise sanitaire…
Des revenus opérationnels en forte hausse
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