De nombreux investisseurs, notamment institutionnels, en provenance des Etats-Unis et du Canada ont dernièrement misé sur le football professionnel français en prenant des participations au capital des clubs de Ligue 1 ou de Ligue 2. Mais la baisse des recettes audiovisuelles sur le cycle 2024-29 ne va-t-elle pas inverser cette tendance ? Décryptage.
« Pour la cinquième année consécutive, la France ressort comme le pays le plus attractif d’Europe pour les investissements étrangers. » C’est de cette manière que Bruno Le Maire introduisait le rapport annuel 2024 sur le contrôle des investissements étrangers en France, quelques semaines avant sa démission du Ministère de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique.
Le football professionnel français est loin de donner tort à l’ancien patron de Bercy. Au cours des dernières années, de très nombreux clubs hexagonaux ont accueilli des investisseurs étrangers, et notamment nord-américains, à leur capital à l’image de l’Olympique de Marseille, de l’Olympique Lyonnais, du TFC ou encore plus récemment du RC Strasbourg Alsace et de l’AS Saint-Etienne. Certains clubs ont également accueilli des entités américaines en tant qu’actionnaires minoritaires à l’image du Paris Saint-Germain ou encore du FC Lorient.
Un phénomène qui n’est néanmoins pas propre à l’Hexagone. « Cela fait déjà un moment que la Premier League accueille des investisseurs américains à l’image de la famille Glazer à Manchester United, de Stan Kroenke à Arsenal ou encore de Fenway Sports Group à Liverpool. Les clubs anglais sont les premiers à avoir suscité l’appétit des investisseurs américains pour le soccer » décrypte un ancien dirigeant exerçant dans le football professionnel français mais préférant garder l’anonymat.
La France, un terrain accueillant pour les investisseurs américains
