Malgré les importantes contraintes logistiques et opérationnelles pesant sur l’organisation de ses différents événements, le Freeride World Tour ne cesse de gagner en attractivité aux yeux des annonceurs. Une tendance qui permet au FWT d’entretenir sa belle dynamique commerciale. Décryptage.
Comment convaincre des annonceurs de s’associer à des événements généralement organisés dans des lieux difficilement accessibles et dont la date peut être modifiée au dernier moment en raison des conditions météorologiques ? C’est pourtant le défi que parviennent à brillamment relever les équipes du Freeride World Tour, organisateur des principales compétitions de ski et de snowboard hors-piste.
Et la dynamique est très bonne du côté du FWT. Pour l’édition 2026, l’organisation suisse pourra compter sur 15 partenaires privés associés à l’ensemble de ses événements – volume qui ne comptabilise pas les partenaires institutionnels et marques de destination présentes sur chaque étape. Elles n’étaient que 11 en 2024 et 12 en 2025. A chaque étape, le Freeride World Tour pourra également compter sur la présence de partenaires supplémentaires dont Movistar pour l’étape à Baqueira Beret ou encore Red Bull pour les événements en Autriche et en Suisse. « Pour le YETI Xtreme Verbier, où auront lieu nos finales, on pourra compter sur la présence d’une dizaine de partenaires et fournisseurs locaux en plus de nos partenaires à l’année » renchérit Antoine Roecker, Head of Account Management du Freeride World Tour.
Comment expliquer cette montée en puissance du Freeride World Tour concernant sa stratégie de partenariats ? Outre l’image cool renvoyée par les différentes disciplines, le Freeride World Tour coordonne tous les événements phares associés au ski et au snowboard hors-piste. En plus des événements du calendrier principal, le Freeride World Tour est également à la baguette des étapes du circuit challenger, qualifier et junior. « A travers nos événements, les marques sont à la fois visibles auprès du top niveau mais aussi des prochaines générations. Elles sont associées de a à z au freeride. Cela leur plait beaucoup » avance Antoine Roecker.
Autre élément de rassurance pour les annonceurs : le Freeride World Tour travaille comme une véritable agence internalisée. La quasi-intégralité des activités sont gérées en interne. Ce qui permet au Freeride World Tour de proposer des mécaniques d’activation sur-mesure à ses sponsors et donc de construire des partenariats tailor-made comme on dit dans le jargon. « On dispose en interne de monteurs, de cadreurs, de graphistes… On ne fait quasiment jamais appel à des agences externes. Cela nous confère une grande agilité. C’est l’une de nos forces principales » nous explique Antoine Roecker.
D’autres facteurs viennent nourrir la belle dynamique du Freeride World Tour dont la perspective de devenir prochainement une discipline olympique – même si la décision n’a pas encore été officiellement actée. Bien que le freeride ne cesse de gagner en popularité et visibilité sur les principaux marchés de montagne, cela reste encore un sport de niche. Une entrée au programme olympique pourrait alors lui faire change de dimension. « Pour les marques, c’est un peu le moment ou jamais de s’associer au Freeride World Tour. Le freeride pourrait prochainement passer d’un sport de niche à une activité mainstream avec l’exposition des Jeux Olympiques. Et l’intérêt des partenaires pourrait alors exploser » prédit Antoine Roecker.
Les partenariats, piliers du modèle économique du Freeride World Tour