L’Alterna Stade Poitevin Volley-Ball est reparti depuis 2022 sur un projet de développement sain lui permettant de conjuguer équilibre économique et embellie sportive. Avec, à terme, la volonté de rejouer les premiers rôles en Marmara SpikeLigue sans (re)mettre en danger ses finances. Eclairage.
5 186 spectateurs : c’est le nouveau record d’affluence pour une rencontre de Marmara SpikeLigue établi le 27 décembre dernier lors de la délocalisation du derby opposant l’Alterna Stade Poitevin au Tours Volley-Ball à l’Arena Futuroscope. Le public avait alors répondu présent pour assister à la dernière de la star tricolore Earvin Ngapeth, revenu au club en début de saison pour une pige de quelques mois.
« L’effet Earvin Ngapeth a été un véritable tsunami ! Nous en avons ressenti l’impact à tous les niveaux y compris sur le plan économique. On a par exemple multiplié par 5 nos activités de billetterie grand public durant son passage. Nos revenus B2C, comprenant la billetterie, les buvettes et la boutique, vont représenter 22% de notre chiffre d’affaires en cette saison 2024-25. Alors que ces activités ne pesaient que 8% de nos recettes il y a 2 ans » nous indique Francis Dumasdelage, Vice-Président de l’Alterna Stade Poitevin Volley-Ball en charge des partenariats.
Alterna Stade Poitevin, un club qui ne cesse de se structurer
En cet exercice 2024-25 de Marmara SpikeLigue, l’Alterna Stade Poitevin Volley-Ball affiche un budget de 2,2 m€. Un montant qui est en forte progression par rapport aux saisons précédentes : en 2021-22, le club peinait à atteindre un budget de 1,5 m€ tout en accusant un déficit relativement important. « Or notre résultat sera excédentaire à l’issue de cette saison » nous précise Francis Dumasdelage.
Le développement des activités du club n’est pas uniquement attribuable à la signature d’Earvin Ngapeth au mois de septembre dernier.
