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Modèle économique des clubs – Episode 4 : Fondation Jean Jaurès

Vitalii Vitleo / Shutterstock.com

Ecofoot.fr poursuit sa série d’articles consacrée au modèle économique des clubs français et européens. Aujourd’hui, c’est au tour de Pierre Rondeau, Co-Directeur de l’Observatoire du Sport de la Fondation Jean Jaurès, de nous livrer ses analyses sur les bons élèves européens en matière de gestion. Et son choix final en Ligue 1 s’est porté sur un club peu habitué aux projecteurs médiatiques.

PSG, un modèle plus robuste qu’il n’y parait ?

Il est difficile de déterminer un modèle propre au cas français, tant le championnat est hétérogène et très aléatoire.

Des modèles particuliers émergent, comme ceux basés sur le trading, avec Monaco et Lille notamment. On a aussi en tête Lyon, qui a réussi à pérenniser ses finances et à assurer d’importantes ressources économiques, via son stade et son excellent centre de formation. Puis enfin Paris, puisque la compétitivité sportive est soulevée, mais qui ne tire sa suprématie que par l’apport financier de son propriétaire.

« Le PSG est devenu une marque internationale connue dans le monde entier »

Sur ce dernier point, je pourrais néanmoins apporter une nuance. Le PSG a certes bénéficié, de façon artificielle d’après ses détracteurs, de fonds colossaux contraires aux règles de la concurrence, mais se retrouve aujourd’hui à de tels sommets économiques qu’il, selon les termes de l’économiste Christophe Lepetit, « sortirait de sa dépendance qatarie ». Le club est devenu une marque internationale, connue dans le monde entier et, finalement, il aurait les moyens de dégager des ressources sans forcément passer par la case Doha.

Le trading-model présente des risques

Modèle économique des clubs – Episode 4 : Fondation Jean Jaurès
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