De nombreux acteurs de premier plan de l’industrie sportive se sont engagés auprès du ministère des Sports à mieux prendre en compte les enjeux d’écoresponsabilité dans l’organisation de leurs événements en signant la nouvelle version de la Charte des 15 engagements écoresponsables coconstruite avec l’ONG WWF France. Néanmoins, certaines organisations sportives, pourtant considérées comme de bons élèves sur le terrain de l’environnement, ont préféré pour le moment renoncer à un tel engagement en raison d’objectifs jugés non-réalistes. Décryptage.
C’est signé ! Le 18 mars dernier, en marge de la réception du Pays de Galles au Stade de France pour la dernière journée du Tournoi des 6 Nations, la Fédération Française de Rugby a officialisé la signature de la nouvelle version de la Charte des 15 engagements écoresponsables des organisateurs d’événements sportifs coconçue par le ministère des Sports et WWF France. Un engagement qui aura pour effet de poursuivre la dynamique dans laquelle s’inscrit déjà la FFR concernant la prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux dans l’organisation des rencontres des différentes équipes de France de rugby.
En effet, ces derniers mois, la FFR a déjà pris un certain nombre d’initiatives en matière de mobilité durable, de réduction des déchets ou encore de préservation des ressources en eau et en énergie sur les différents sites exploités / utilisés par l’institution. La FFR a notamment signé une convention avec la Fédération des Banques Alimentaires pour lutter contre le gaspillage alimentaire – les membres de l’association viennent ainsi récupérer les denrées non-consommées en fin de match pour les distribuer aux personnes en situation de précarité alimentaire – ou encore a conclu un partenariat avec Cyclope pour installer des parkings éphémères pour vélos aux abords des stades des rencontres du XV de France à titre d’exemples.
Moins d’acteurs engagés dans la deuxième version de la Charte
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