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Les clubs amateurs en quête de nouvelles recettes de sponsoring

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Confrontées pour la plupart d’entre elles à la baisse des subventions versées par les collectivités, les associations sportives françaises cherchent à monter en puissance en matière de sponsoring pour capter de nouvelles sources de revenus en provenance de partenaires privés. Des démarches parfois très structurées qui devraient porter leurs fruits. Décryptage.

« Nous sommes à l’affut de toutes les bonnes idées pour développer nos revenus de sponsoring ! » Le ton est donné par Nathalie Cockenpot, Présidente de l’US Vimy, club du Pas-de-Calais aux 420 licenciés et dont l’équipe première évolue en National 3. Doté d’un budget annuel de fonctionnement de 300 000 € – soit l’un des plus petits de sa division – le club vimynois parvient à engranger environ 50 000 € de recettes de sponsoring par saison via un réseau de 45 partenaires. Trop peu au goût de sa dirigeante qui ne peut compter sur d’importantes subventions pour pérenniser le club en N3.

« Le club a gravi les échelons du football français très rapidement. En moyenne, nous avons connu une promotion tous les trois ans ! Structurellement, ce n’est pas simple de suivre et d’aligner les moyens. En évoluant dans une commune de 4 500 habitants, nous ne bénéficions pas de subventions à la hauteur de notre niveau sportif. Et nous savons pertinemment que les subventions des collectivités vont continuer à baisser lors des saisons à venir. Je ne vois pas comment cette tendance pourrait s’inverser » nous indique ainsi Nathalie Cockenpot.

Le constat est similaire pour de très nombreuses associations sportives du pays. Face à la raréfaction des deniers publics alloués au sport amateur, les clubs cherchent à diversifier leurs sources de financement en se tournant vers le sponsoring. « Quand il a repris le club en 2017, notre président, Gilles Fischer a fait le choix de professionnaliser son fonctionnement pour construire un modèle économique en capacité de s’émanciper quelque peu des subventions. Avant sa reprise en main, l’activité sponsoring en était à ses prémices avec 5 ou 6 partenaires. Aujourd’hui, les revenus issus des partenariats privés représentent environ 5% du budget total. Cela parait peu mais cela constitue également une belle opportunité de croissance pour le club » avance Lucas Gurnari, nouveau Responsable Sponsoring du FC Ensisheim, club alsacien de Départemental 3 comptant 300 licenciés et au budget annuel supérieur à 100 000 €.

Proposer des offres sur-mesure pour développer son réseau de partenaires

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