La NBA et les principales franchises nord-américaines de basket réunissent désormais des communautés très importantes sur les réseaux sociaux. Des volumes vertigineux qui sont notamment le reflet de la stratégie d’ouverture internationale menée par la NBA. Toutefois, les différentes franchises accusent toujours un certain retard sur les principaux clubs du football européen en la matière. Aurélie Lienhart, Chroniqueuse à l’Observatoire du Sport Business et Partenaire d’Iquii Sport, revient sur la stratégie déployée par les principales franchises de NBA sur les plateformes sociales. Entretien.
Selon la dernière édition du rapport Iquii Sport, la franchise des Los Angeles Lakers réunit la plus grande communauté sociale de NBA avec plus de 47 millions d’abonnés. Comment peut-on expliquer ce leadership ?
Les Lakers de Los Angeles sont une équipe emblématique de la NBA. Elle détient le record de titres gagnés avec 17 victoires, à égalité avec les Boston Celtics et de présence en finale avec 32 participations. Même si elle a connu une période de disette dans les années 2010, elle est revenue en force cette année grâce à sa victoire obtenue dans le complexe ESPN Wide World de Disney à Orlando, théâtre de la fin de saison 2019-20 de NBA en raison de la pandémie de Covid-19. L’histoire de ce club, portée par des joueurs emblématiques tels que Magic Johnson, Shaquille O’neal ou Kobe Bryant et de fortes rivalités, confère une aura toute particulière à ce club aux Etats-Unis et dans le monde.
De plus, la franchise compte actuellement dans ses rangs le joueur le plus suivi sur les réseaux sociaux en la personne de LeBron James avec ses 72,7 millions d’abonnés sur Instagram. Il fait donc profiter son club de sa popularité. Avec un effet comparable à celui de Cristiano Ronaldo sur la notoriété internationale de la Juventus ou encore de Neymar Jr sur celle du Paris Saint-Germain.
Le leadership des Lakers est-il alors davantage dû à la notoriété de la franchise qu’à une bonne utilisation des plateformes sociales ?
