Au cours des dernières années, et conformément aux mesures de la Loi Larrivé, la Ligue de Football Professionnel a transformé son organisation pour mieux prendre en compte les problématiques liées au supportérisme et, surtout, mieux porter assistance aux clubs professionnels français sur de tels sujets. Lors d’un entretien accordé à Ecofoot, la LFP revient sur les dernières actions menées tout en évoquant les projets en cours de développement, notamment au sujet d’une utilisation encadrée de la pyrotechnie.
Comment les dossiers liés au supportérisme sont-ils travaillés/gérés au sein de la Ligue de Football Professionnel ? Existe-t-il un service dédié au supportérisme ?
La LFP est structurée de façon à répondre efficacement aux besoins des clubs. En matière de supportérisme, et particulièrement suite à la loi de mai 2016, le traitement des questions de sûreté et sécurité a été différencié de celui des questions relatives aux tribunes. Cela signifie que, comme dans les clubs, la personne en charge de la sûreté et de la sécurité – le DS&S, Directeur Sûreté et Sécurité – doit être différente de celle en charge des relations avec les supporters – le RS, Référent Supporters.
Depuis juillet 2018, un poste de chef de projet supportérisme est donc occupé à temps plein à la Ligue. Celui-ci a pour mission de structurer le dialogue avec les supporters mais aussi de coordonner tous les sujets liés au supportérisme au sein par exemple de l’Instance Nationale du Supportérisme, de la Fondation Nivel ou encore au niveau des projets européens (LIAISE+).
Dans le dernier rapport d’information sur le supportérisme présenté par les députés Marie-George Buffet et Sacha Houlié, le rôle du référent supporter (SLO) est unanimement salué. Comment la LFP aide-t-elle les clubs à bien recruter et former les SLO ? Faut-il à l’avenir confier plus de responsabilités au SLO pour favoriser le dialogue entre groupes de supporters, pouvoirs publics et directions des clubs ?
