Un grand nombre de clubs de Ligue 1 sont montés en puissance ces dernières saisons pour améliorer l’expérience restauration en jour de match. Des efforts qui se ressentent dans les affluences enregistrées mais aussi au niveau du chiffre d’affaires restauration encaissé à chaque rencontre. Même s’il est encore possible de développer de manière significative cette ligne de revenus. Décryptage.
21 : c’est le nombre de clubs professionnels français labellisés par la LFP pour leur offre de restauration grand public proposée en jour de match. Pour la première fois en trois éditions, la Ligue a attribué le label or, soit la plus haute distinction, à trois clubs de l’élite : l’Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain ont ainsi été rejoints par le LOSC.
Plus globalement, 13 clubs de l’élite ont reçu une distinction lors de la dernière cérémonie organisée par la LFP. La création de ce label symbolise à elle-seule l’importance nouvelle accordée à ce sujet par tous les acteurs de l’écosystème. Face à la baisse des revenus audiovisuels, les recettes encaissées en jour de match (re)prennent un peu de poids dans le modèle économique des clubs.
« On sent une évolution d’année en année. La restauration a longtemps été le mauvais élève de l’expérience client. En 2015, le secteur s’était lâché. On vendait cher des produits médiocres à des clients captifs. Mais l’époque du sandwich blister que tu payais 10 balles est désormais terminée » analysait dernièrement Lucas Pariente, Fondateur de Topivo, prestataire de restauration de plusieurs clubs de L1 dont le PSG, le LOSC ou encore l’OGC Nice, dans les colonnes de L’Equipe.
« L’activité a longtemps été restreinte car le club évoluait en Ligue 2 et y enregistrait des affluences relativement modestes. L’activité ne générait alors pas de marge pour le club. On ne dégageait aucun bénéficie en fin de saison. L’expérience n’était pas au top » nous confirmait dernièrement Dalil Chati, Responsable Food & Beverage du Havre Athletic Club.
Une offre et des services de bien meilleure qualité
Le HAC constitue justement un excellent exemple. Ayant intégralement internalisé l’activité, le club normand a totalement retravaillé son offre de restauration au cours des dernières saisons avec notamment des burgers maisons ou encore des hot-dogs proposés au Stade Océane. Les spectateurs peuvent même déguster un Fish & Chips à La Lucarne installée sur le parvis de l’enceinte.