Pour la cinquième saison consécutive, Manchester United a révélé un résultat net déficitaire à l’issue du dernier exercice. Mais, sous la houlette d’INEOS, nouvel actionnaire (minoritaire), les Red Devils ont entamé ces derniers mois leur politique de grands travaux pour retrouver le chemin des profits… et des titres. Eclairage.
Battre son record de chiffre d’affaires n’induit pas toujours un résultat net bénéficiaire. Cette règle est particulièrement vraie dans le football professionnel. Le cas de Manchester United en constitue un excellent exemple.
A l’issue de l’exercice 2024, et pour la deuxième saison d’affilée, les Mancuniens ont battu leur record de produits d’exploitation, enregistrant un chiffre d’affaires à hauteur de 661,8 m£ (787,4 m€), un montant en hausse de 2,1% par rapport à l’exercice précédent, constituant déjà un record dans l’histoire du club.
Dans le détail, Manchester United doit ce nouveau record à une progression de ses revenus audiovisuels de 6,1% pour atteindre 221,8 m£ (263,9 m€) grâce notamment à sa participation à la C1 – bien que le club fût éliminé dès la phase de groupes. Les Red Devils ont également enregistré une progression de plus de 10% de leurs revenus de merchandising, franchissant la barre des 125 m£ (148 m€). Une hausse qui est expliquée par l’entrée en vigueur du nouvel accord conclu avec Adidas mais aussi par l’activité recensée par son Megastore à Old Trafford.
Refonte de l’organigramme et revue des effectifs
Malgré ce nouveau record de CA, Manchester United n’est pas parvenu à afficher une bottom line positive pour le 5e exercice consécutif !