A l’image de leurs homologues évoluant dans les autres ligues professionnelles, l’équilibre économique des clubs de Liqui Moly Starligue est souvent précaire. Néanmoins, quelques clubs parviennent à conjuguer bons résultats sportifs et (petit) profit économique. Etat des lieux.
« Dans le handball professionnel français, nous n’avons pas de point de repère. Nous évoluons dans un environnement au sein duquel quasiment aucun club n’a été racheté. Les changements actionnariaux interviennent généralement suite à des difficultés économiques. »
C’est en ces termes que Philippe Dallard, Président du Fenix Toulouse Handball, nous résumait il y a quelques mois la difficulté de procéder à la valorisation d’un club de handball professionnel français. A l’image des clubs des autres ligues professionnelles de l’Hexagone, bon nombre de formations de Liqui Moly Starligue présentent à l’issue de la saison un résultat d’exploitation déficitaire. Des clubs qui doivent alors demander un effort de la part de leurs partenaires – et parfois de leurs collectivités – ou bien compter sur une injection de cash de leur(s) actionnaire(s) pour pouvoir boucler le budget de la saison suivante.
« Nous bossons comme des dingues pour développer notre économie privée, mais sans soutien renforcé des acteurs publics, avec qui nous souhaitons travailler main dans la main, nous ne pourrons plus tenir à ce niveau » expliquait en fin de saison dernière Stéphane Clemenceau, Président du Cesson Rennes Métropole Handball, dans les colonnes de Ouest-France. « L’an dernier, on a épuisé tous nos fonds propres. Donc si l’on perd 20 000 € cette année, il y a une solution, c’est que je fasse un chèque de 20 000 € pour repartir. Je l’ai déjà fait mais je ne le referai pas » poursuivait alors le dirigeant breton.