Internaliser la gestion de ses buvettes pour accroître la qualité des produits vendus à ses spectateurs. C’est le défi que s’est lancé la saison dernière le Stade de Reims, en internalisant complètement la restauration grand public au stade Auguste Delaune. Un an après le lancement de cette initiative ayant pour principal objectif d’améliorer l’expérience spectateur, Ecofoot.fr s’est entretenu avec Romain Barnave, Stadium Manager du club rémois, au sujet des implications et retombées de cette gestion internalisée.

Le Stade de Reims a entamé la saison dernière son projet d’internalisation de la gestion de la restauration grand public au stade Auguste Delaune. Pouvez-vous revenir sur la genèse de ce projet ? Quelles sont les motivations qui ont poussé le Stade de Reims à prendre cette décision ?

C’était une volonté de la direction du club depuis plusieurs années. Au Stade de Reims, nous croyons fermement dans l’internalisation de la restauration grand public au stade. L’objectif poursuivi est double : il est à la fois qualitatif et quantitatif.

Ce nouveau modèle de gestion nous permet de servir des produits de meilleure qualité à nos spectateurs. Et donc d’améliorer l’expérience au stade. C’est un enjeu important au club. Théoriquement, en remplissant ce premier objectif, nous devons également être en mesure d’accroître nos revenus via nos activités de restauration.

Si, après un an d’activité, nous avons atteint notre objectif prioritaire – c’est-à-dire l’amélioration de l’expérience spectateur en proposant des produits de qualité – nous nous apercevons qu’il n’est pas si simple de générer des revenus additionnels via une internalisation de la restauration. Car nous affrontons de nombreuses contraintes liées à la structure de l’activité – dont notamment des périodes de ventes très courtes – et à notre infrastructure stade.

Justement, après un an d’internalisation des buvettes, quelles sont les retombées pour le club ?

Stade de Reims : la restauration au cœur des enjeux
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