Le Paris Saint-Germain a démarré au mois de novembre dernier sa campagne de prospection commerciale visant à dénicher un namer pour le Parc des Princes et son futur centre de performance. Si le club de la capitale dispose de nombreux atouts pour signer un contrat à la hauteur de ses (hautes) exigences financières, le PSG devra également lever certains freins pour convaincre une marque de dimension internationale de signer un tel partenariat. Pour mieux comprendre les enjeux de cette quête d’un namer, Ecofoot.fr s’est entretenu avec Vincent Chaudel, Expert en Marketing du Sport.
Le Paris Saint-Germain a dernièrement annoncé partir en quête d’un namer pour le Parc des Princes et son futur centre de performance à Poissy. Pourquoi le PSG cherche-t-il désormais à commercialiser de tels droits ? Le naming peut-il représenter un puissant levier de croissance commerciale pour le club parisien ?
Le Paris Saint-Germain se doit de poursuivre sa croissance commerciale. Tout d’abord pour répondre aux exigences du Fair-Play Financier. Le club doit trouver de nouveaux sponsors pour continuer à réduire la part représentée par les partenaires qataris dans ses revenus commerciaux. Et la signature d’un accord de naming colle bien à la vision internationale que cherche à impulser QSI depuis son arrivée à la tête du PSG.
Plus généralement, le Paris Saint-Germain est aujourd’hui engagé dans une intense course à la croissance de chiffre d’affaires que se livrent les principales formations du Vieux Continent. Aujourd’hui, les vrais concurrents du PSG ne sont plus l’OM ou l’OL mais le Real Madrid, le FC Barcelone, le FC Bayern, Manchester United, Manchester City… Et certains d’entre eux – dont notamment le Real Madrid et le FC Barcelone – vont prochainement dépasser la barre du milliard d’euros de chiffre d’affaires ! Il faut ainsi suivre la cadence sous peine d’être décroché.
