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Environnement / Social

« Notre approche environnementale nous permet de construire de nouvelles relations »

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19 mille tonnes d’équivalent CO2. C’est l’empreinte carbone du LOU Rugby mesurée au cours de la saison 2018-19 selon une étude menée par les équipes du club en collaboration avec le cabinet Easyteam. Premier club professionnel français à entreprendre un réel calcul de ses émissions de gaz à effet de serre sur un périmètre complet en scope 3 selon la méthodologie de l’association bilan carbone « ABC » ; le LOU Rugby compte s’appuyer sur les résultats de cette ambitieuse étude pour améliorer son bilan environnemental lors des saisons à venir. Lors d’un entretien accordé à Ecofoot.fr, Yann Roubert, Président du LOU Rugby, revient sur le sens de cette démarche sincère et mûrement réfléchie. Propos recueillis par Anthony Alyce et Karim Ghariani.

Le LOU Rugby a dévoilé début juillet les résultats d’une étude ambitieuse sur son bilan carbone, menée en collaboration avec Easyteam. Comment a été initiée une telle démarche au club ? Pourquoi avez-vous décidé d’entreprendre un tel bilan carbone ?

Cette initiative s’inscrit dans la volonté globale du club de monter en puissance sur les thématiques sociétales et environnementales. Au club, nous sommes très sensibles à ces sujets. Depuis près de deux ans, nous structurons notre politique RSE autour de notre programme intitulé LOU Attitude. Ce programme compte 5 piliers dont LOU Green consacré aux questions environnementales, LOU Santé, LOU Citoyen, LOU Territoire et LOU Féminin. Chaque pilier regroupe une série d’actions en lien avec la thématique traitée. Par exemple, dans le cadre de notre politique LOU Santé, nous avons plusieurs fois transformé le Matmut Stadium de Gerland en centre de don du sang. Via notre programme LOU Territoire, nous cherchons notamment à soutenir les clubs amateurs de notre région.

Notre étude sur le bilan carbone du club s’inscrit dans le cadre de notre volet LOU Green. Avant de structurer notre démarche environnementale, nous souhaitions commencer par mesurer finement notre impact. Un travail qui semblait, à nos yeux, indispensable pour prendre les bonnes décisions et faire progresser l’ensemble du club à ce sujet. Quand nous avons expliqué notre démarche à nos différentes parties prenantes, la société Easyteam, partenaire du club et dont le patron est un grand fan du LOU Rugby, a immédiatement proposé de nous accompagner dans notre démarche. La projet a duré un peu plus d’un an et nous avons obtenu les résultats de cette étude au mois de juillet dernier.

Comment le LOU Rugby a-t-il procédé pour collecter les différentes informations nécessaires à la réalisation de ce premier bilan carbone chiffré ?

La réalisation de ce bilan carbone a engendré une grosse charge de travail du côté d’Easyteam ainsi qu’en interne au LOU Rugby. Cela a représenté un gros investissement personnel de la part de nos salariés, en plus de leurs missions habituelles. Bravo à eux d’être allés au bout de cette démarche !

En premier lieu, il y a eu un travail préparatoire pour définir le bon périmètre de calcul. Sur les conseils d’Easyteam, nous avons alors pris le parti de diviser les activités du LOU Rugby en 9 domaines – ticketing & hospitalités, infrastructures & support, médias & communication, événements hors rugby, équipe professionnelle, boutique, brasserie, centre de formation et association – et de réaliser un bilan carbone pour chacun des 9 pôles. Puis nous avons regroupé les 9 bilans individuels sous un bilan consolidé pour obtenir la mesure exacte de notre empreinte carbone.

Pour atteindre un tel niveau de finesse, il a également fallu solliciter nos parties prenantes dont notamment nos supporters ou encore nos fournisseurs. Tout notre écosystème a bien compris le sens de notre démarche et a joué le jeu pour que nous puissions obtenir un résultat au plus proche de la réalité.

A partir des résultats de cette première étude, le LOU Rugby compte-t-il entreprendre de nouvelles actions pour réduire son bilan carbone ?

« Notre approche environnementale nous permet de construire de nouvelles relations »
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