Les sujets en lien avec l’environnement et les thématiques RSE/RSO au sens large sont souvent difficiles à appréhender pour les organisations sportives. D’où la nécessité de se faire accompagner par des professionnels du sujet afin de dresser une feuille de route claire et opérationnelle. En la matière, Ipama (ex-Herry Conseil) s’est imposé au fil des années comme un cabinet de référence dans le secteur de l’événementiel. Et son ascension est loin d’être terminée. Portrait.
« On a créé Ipama avec cette passion qu’on voue à l’événementiel au sens large. Ce qui nous anime au quotidien, c’est de faire en sorte que tous les acteurs modifient leurs habitudes pour atteindre leurs objectifs RSO. » Le décor est immédiatement planté par Xavier Parenteau, Directeur-Associé d’Ipama.
Cabinet lancé en 2009 par Jean-Claude Herry et initialement spécialisé dans le secteur de la culture, Ipama a commencé à développer ses activités dans le sport lors de l’arrivée de Xavier Parenteau en tant qu’associé en 2016. Fort de son expérience précédente au Stade de France – ce dernier a notamment piloté toute la politique RSE de l’enceinte dyonisienne à partir de 2007 – Xavier Parenteau a ainsi pu apporter au cabinet ses réseaux et surtout son expertise du sujet. « Quand j’occupais mes fonctions au Stade de France, j’étais à l’époque l’un des tous premiers salariés à temps plein sur les missions RSE/RSO au sein du secteur sportif en France » souligne ainsi Xavier Parenteau.
Depuis ce virage pris en 2016, Ipama a considérablement développé ses activités au sein de l’industrie sportive. Le sport représente désormais 1/5 des dossiers traités par l’agence pour environ un tiers de son chiffre d’affaires. Ipama compte aujourd’hui une multitude et une hétérogénéité de clients dans le sport, allant des très grosses fédérations à de petits clubs locaux en passant par des gestionnaires de lieu(x), des collectivités, des prestataires ou encore des sponsors.
« On accompagne tous les acteurs qui ont envie d’adresser en profondeur le sujet de la RSO et qui se posent des questions quant à leur organisation pour répondre à de tels enjeux. Car la RSE/RSO ne consiste pas uniquement en l’installation de poubelles de tri ou à mettre en place des ecocups. Cela repose sur du management pour tenir une stratégie dans la durée. Nous aidons nos clients à construire leur feuille de route puis nous les accompagnons dans la mise en musique de leur stratégie. Les missions RSE ne doivent pas reposer sur une seule personne. Le responsable RSE/RSO est en quelque sorte un chef d’orchestre qui doit aider les collaborateurs à intégrer les enjeux RSO à leur métier. Car les enjeux RSO concernent tous les services : RH, communication, marketing, achats, production… » analyse ainsi Xavier Parenteau.
Si le monde du sport est historiquement porté sur les sujets sociaux et citoyens ; en revanche les clubs et autres organisations sportives ont souvent plus de difficultés à aborder les questions en lien avec l’environnement. « Les sujets en lien avec l’environnement sont compliqués à poser. Il y a tout d’abord différents échelons à étudier. Il y a les enjeux au niveau mondial, national, territorial… Certaines disciplines sportives ont également leurs propres enjeux. Ce sont souvent des sujets d’ingénierie et on ne sait pas toujours par quel bout les prendre. Ils exigent de réfléchir en profondeur pour modifier les comportements. C’est pour cette raison que l’accompagnement et la formation sont nécessaires pour mieux appréhender de telles problématiques » poursuit Xavier Parenteau.
Parmi ses clients historiques, Ipama accompagne notamment la Fédération Française de Football dans sa politique RSO depuis plus de 3 ans. « Avec la FFF, on a démarré les missions sur la structuration opérationnelle de sa démarche RSO. La FFF menait déjà beaucoup d’actions mais elle n’avait pas structuré sa politique en la matière. Elle s’est dotée depuis d’un responsable RSO qui coordonne l’ensemble de la stratégie. Désormais, toujours dans le cadre de nos missions auprès de la FFF, nous déployons nos conseils auprès de clubs de niveau National et National 2. Cela permet à la FFF de dégager un groupe de clubs engagés avec une cohérence stratégique pilotée au niveau fédéral » précise Xavier Parenteau.
Les organisations sportives doivent-elles tendre vers une logique de certification ?
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