Souvent pointé du doigt pour sa prétendue mauvaise gestion, le Real Madrid a su au cours des quinze dernières années maîtriser l’évolution de sa masse salariale par rapport à la croissance de ses revenus. Une maîtrise qui est à la base des profits générés désormais de manière récurrente par le club madrilène.
L’analyse de Bastien Drut : Régulièrement brocardé pour sa politique “galactique” et pour le versement de salaires et d’indemnités de transfert élevés, le Real Madrid a conservé un ratio masse salariale sur recettes inférieur à 60% depuis la saison 2003-2004. C’est une indication que le club a mieux contrôlé ses finances après la crise de surinvestissement du début des années 2000.
Bastien Drut est l’auteur de l’ouvrage Mercato : L’économie du football au XXIème siècle dont la sortie est prévue le 12 juin prochain
