Comment les clubs professionnels font face aux difficultés provoquées par la crise sanitaire du COVID-19 ? Alors que la suspension des compétitions engendre de nouvelles contraintes économiques pour tous les acteurs du sport professionnel français, les clubs de Ligue A de volleyball n’échappent pas à la règle. Arnaud Gandais, Directeur Général du Paris Volley, nous décrypte comment le club parisien fait face à cette situation. Tout en se projetant sur un futur plus radieux avec la concrétisation d’ambitieux projets de développement. Entretien.

Initialement, vous aviez prévu de délocaliser la réception de Tours, rencontre de la 26ème journée régulière de Ligue A, au sein du Vélodrome National de Saint-Quentin en Yvelines, à une trentaine de kilomètres de votre traditionnel antre de Charpy. Malheureusement, la crise sanitaire liée à la propagation de COVID-19 vous a contraint d’annuler cette belle fête du volley qui s’annonçait. L’annulation de cette rencontre a-t-elle eu de lourdes répercussions sur les finances du club ?

Certaines prestations concernant l’organisation de cette rencontre avaient été payées en amont. Le club avait engagé des frais pour communiquer autour de cet événement, avec des prestations graphiques… En revanche, concernant les frais liés à l’organisation de la rencontre, nous sommes parvenus à annuler les contrats. Nous étions encore dans les temps pour faire jouer les assurances.

Le problème se situe surtout au niveau du manque à gagner. L’organisation de cette affiche de Ligue A à Saint-Quentin en Yvelines nous aurait permis de remplir une salle de 5 000 places et d’engranger d’importantes recettes de ticketing. Au final, nous subissons une perte de revenus.

Plus globalement, quelles sont les conséquences de la suspension de la saison 2019-20 de Ligue A sur les activités du Paris Volley ?

« Développer l’image du Paris Volley sur l’ensemble du territoire francilien »
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