Comment le club stéphanois gère-t-il au quotidien ses relations avec les groupes de supporters ? Consciente du rôle clé joué par les supporters verts dans la vie du club, la direction de l’ASSE s’est attelée ces dernières années à instaurer un dialogue permanent avec les différentes associations de supporters afin d’écouter leurs demandes et revendications et d’y accéder dans la mesure du possible. Lors d’un entretien accordé à Ecofoot, Samuel Rustem, Directeur Général Adjoint de l’ASSE en charge des activités sportives, nous explique comment les questions liées au supportérisme sont prises en compte dans le fonctionnement global du club stéphanois.
Les supporters occupent une place importante dans un club populaire comme l’AS Saint-Etienne. Comment le club gère-t-il au quotidien les dossiers liés au supportérisme ? Existe-t-il un service dédié à de telles missions ? Le référent supporters du club rencontre-t-il régulièrement les associations de supporters de l’ASSE ?
Les associations de supporters occupent une place très importante. Ils incarnent l’identité et les valeurs du club. Les relations sont aujourd’hui pilotées par le Service des opérations, l’un des trois services que j’anime.
Sur le plan opérationnel, ce service s’appuie notamment sur un responsable des opérations, un directeur de la sureté et de la sécurité et un référent supporters. Ce dernier, Florian Merle, arrivé en mars 2018, se charge plus spécialement, et au quotidien, des relations avec nos cinq groupes officiels de supporters.
Tous les sujets sont abordés en toute transparence. Certes, nous n’avons pas forcément la même vision que nos supporters sur certains sujets. Mais, malgré nos divergences, la relation reste saine et respectueuse. C’est aussi un objectif important pour nous.
En 2013, à mon arrivée, le président Roland Romeyer m’avait notamment confié pour mission de créer cette relation de confiance, de loyauté et de franchise : trois valeurs humaines qui lui tiennent à cœur et qu’il souhaitait transmettre.
Aujourd’hui, nous veillons à ce que nos rapports avec les supporters s’inscrivent toujours dans ce cadre. Ce mode de fonctionnement a été instauré avec les « anciens » des différents groupes il y a sept ans et doit survivre à d’éventuels changements d’hommes et d’organisation.
Dans l’exercice de vos missions, avez-vous des échanges avec des instances chargées de représenter le supportérisme en France et en Europe à l’image de l’ANS ? La LFP apporte-t-elle un soutien aux clubs professionnels dans la mise en place d’un dialogue avec les groupes de supporters ?
