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Environnement / Social

Quelle politique de sponsoring à l’heure de la transition écologique ?

Focus Images / Icon Sport

Ces derniers temps, de très nombreuses organisations sportives sont significativement montées en puissance sur les sujets en lien avec la protection de l’environnement et le changement climatique. Si la prise de conscience de l’importance de tels enjeux est bien réelle au sein du mouvement sportif, elle a en revanche relativement peu de répercussions sur les choix actés en matière de sponsoring. Eclairage.

« Je ne souhaite pas être un sponsor qui soit cloué au pilori ! » C’est en ces termes que Patrick Pouyanné, PDG de Total, avait clos au mois de juin 2019 le dossier du sponsoring de Paris 2024. Souhaitant associer son nom et logo à l’édition parisienne des Jeux Olympiques, les ambitions de Total s’étaient heurtées à la vive opposition d’Anne Hidalgo. La Maire de Paris avait alors écrit un courrier à Tony Estanguet, Président du COJO Paris 2024, pour rappeler les ambitions environnementales de l’événement et affirmer sa volonté de ne pas recourir à des sponsors actifs dans les énergies fossiles pour financer l’événement.

Si le respect du souhait de l’édile de Paris fut un choix courageux adopté par le COJO, toutes les organisations sportives ne sont pas prêtes à faire une croix sur les investissements réalisés par les entreprises à forte empreinte carbone. Malgré une campagne de protestation médiatique orchestrée par Greenpeace, la Fédération Néo-Zélandaise de Rugby (NZRU) a cédé à la tentation en officialisant un accord avec le géant britannique de la pétrochimie, Ineos. Un contrat de sponsoring short qui entrera en vigueur à partir de 2022 et qui fera rentrer dans les caisses de la NZRU quelque 4,7 M€ par saison.

Quelle politique de sponsoring à l’heure de la transition écologique ?
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