Alors que la crise sanitaire liée à la propagation du coronavirus provoque l’interruption de la plupart des compétitions sportives au niveau mondial, le championnat de France de volleyball (Ligue A) n’échappe pas à de telles mesures avec l’annonce aujourd’hui par la LNV de l’arrêt de ses compétitions jusqu’à nouvel ordre. Si les décisions prises auront un impact économique à court terme sur l’industrie sportive, Jérémie Ribourel, Président du Narbonne Volley, érige l’endiguement de cette crise sanitaire au rang des priorités tout en se projetant avec optimisme sur la saison 2020-21. Exercice au cours duquel le Narbonne Volley exploitera pour la première fois sur une saison complète sa nouvelle salle ultra-moderne, la Narbonne Arena. Entretien.
Jusqu’à présent, quel est l’impact des décisions prises pour freiner la propagation du COVID-19 sur les activités du Narbonne Volley ?
Avant d’évoquer les impacts, il est important de rappeler que la priorité de tous doit être d’endiguer cette crise sanitaire. La santé doit primer avant toute considération sportive ou économique. Il est ainsi très important non seulement de respecter mais de soutenir les décisions.
Pour revenir à votre question, il est vrai que l’impact de cette crise sanitaire est particulièrement injuste pour les clubs vertueux. Les clubs français qui s’efforcent depuis plusieurs années à augmenter leurs revenus « matchday » afin de moins dépendre des droits TV ou des subventions subissent en quelque sorte la double peine.
La Ligue Nationale de Volley vient d’annoncer ce matin la suspension des différentes compétitions. Le championnat 2019-20 de Ligue A a-t-il une chance de reprendre d’ici quelques semaines ?
